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Tout ce que vous devez savoir sur l’Accord Canada–États-Unis–Mexique

28 février 2020

L’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM) sera ratifié sous peu. Il s’agit du troisième accord de commerce international à entrer en vigueur au Canada au cours des trois dernières années. Celui-ci aura des répercussions importantes sur le secteur laitier canadien.

 

Saviez-vous que :

  • l’ACEUM aura des répercussions importantes sur le secteur laitier canadien; 

  • au total, ces trois accords, incluant le Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP) et l’Accord économique et commercial global (AECG) – mieux connu sous le nom de l’Accord Canada-Europe – donnent un accès additionnel de près de 9 % du marché canadien aux produits laitiers étrangers sans droit de douane. Si on ajoute les accès au marché existant sous l’Organisation mondiale du commerce (OMC), c’est plus de 15 % du marché canadien qui sera approvisionné par des produits laitiers étrangers. C’est autant de lait qui ne sera pas produit sur les fermes ni transformé dans les usines canadiennes. Agropur continue ses revendications pour que les droits d’importation soient alloués aux transformateurs laitiers, car ce sont les transformateurs qui sont les principaux intervenants qui subiront les impacts négatifs de ces nouvelles importations, en plus des producteurs de lait;

  • avec l’ACEUM, le Canada s’est engagé à limiter ses exportations de poudre de lait écrémé (PLÉ) et de concentré protéique de lait (CPL) à un maximum de 35 000 tonnes par année et ses exportations pour l’alimentation infantile (IF) à, au plus, 40 000 tonnes par année (à partir de l’an 2 de l’accord), et ce, partout dans le monde. Au-delà de ces volumes, l’exportateur devra payer des tarifs à l’exportation importants;

  • à elle seule, Agropur a exporté plus de 35 000 tonnes de PLÉ lors de la dernière année (2019). En conséquence, nous travaillons déjà à trouver des solutions pour gérer ces surplus de poudre de lait écrémé;

  • ces limites à l’exportation seraient une première et établiraient un dangereux précédent. Selon nos informations, c’est la première fois qu’un pays s’impose de telles restrictions à l’exportation vers tous les pays du monde, dans le cadre d’une entente bi ou trilatérale;

  • le secteur laitier canadien doit éliminer la classe 7 :

  • Agropur et plusieurs équipes internes ont été mobilisées pendant plusieurs mois pour contribuer à mettre en place les changements requis dans le système laitier canadien et pour s’adapter à un environnement réglementaire en grand changement;

  • Agropur applaudit les mesures compensatoires offertes aux producteurs laitiers et continuera à revendiquer des mesures d’adaptation pour appuyer les entreprises de transformation dans ces changements.